C’est un Tweetos* qui l’a remarqué : cet été, la Mairie de Puteaux a trafiqué la page Wikipedia de Joëlle Ceccaldi-Raynaud pour en enlever les passages embarrassants.

Afin d’éviter les modifications indésirables, l’encyclopédie en ligne Wikipedia possède une fonctionnalité d’historique des modifications assez complète. Pour la page de Joëlle Ceccaldi-Raynaud, vous pourrez consulter cet historique ici. Plusieurs modifications datant du mois de juillet interpellent :

Modifications Wikipedia Ceccaldi

Un utilisateur non enregistré sur Wikipedia a donc effectué une dizaine de modifications successives sur la page de la maire de Puteaux. En comparant les versions avant / après modifications, on peut voir le détail de ce qui a été changé par cet utilisateur. Surprise, les deux principales modifications sont : la suppression des références au blog MonPuteaux.com, et la suppression du passage suivant :

paragraphe censuré Ceccaldi Wikipedia

Un utilisateur anonyme a donc choisi de supprimer plusieurs passages gênants de la biographie de Mme Ceccaldi-Raynaud. Qui est-il ? Pour trouver la réponse, il faut regarder de plus près son adresse IP (l’adresse qui permet d’identifier les ordinateurs sur Internet) : 37.58.153.161. Plusieurs sites permettent d’identifier les propriétaires des adresses IP ; prenons l’exemple de TCPIPUtils.com :

Trace IP Ceccaldi

“Surprise” : la propriétaire de l’adresse concernée n’est autre que… Joëlle Ceccaldi-Raynaud ! Les modifications ont en effet été effectuées depuis la Mairie de Puteaux. En plein cœur de l’été, sans doute pensait-on que la manœuvre (grossière) allait passer inaperçue. A tort, puisque la vigilance des utilisateurs de Twitter aura permis de découvrir cette tentative de censure.

Vigilance twitter

Depuis, les modifications ont été annulées par les autres utilisateurs de Wikipedia, et les différentes affaires sont à nouveau visibles sur la page de la maire de Puteaux. Avec le Lingotsgate qui vient d’éclater, les censeurs ceccaldistes ont de plus en plus de travail. Conseil : la prochaine fois, censurez de chez vous, pas depuis la Mairie !

* Tweetos : que je déteste ce terme !