Francis Poézévara

Conseiller municipal à Puteaux

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Des 35h à la retraite à 60 ans…

C’est dans l’air du temps : la Droite tape, tape et retape sur les 35h, ainsi que l’âge légal de départ à la retraite de 60 ans. On nous raconte que la spécificité française, c’est de ne pas travailler, de faire grève un jour sur deux, de ne jamais être content, etc. Mais en fait, la vraie spécificité française, c’est de croire qu’on est plus nuls, plus paresseux, moins productifs qu’ailleurs.

Il est temps de tordre le coup à tous les arguments simplistes et archi-faux utilisés par l’UMP !

Constat 1 : le temps de travail, en France, est cohérent avec le modèle européen.

On n’arrête pas de nous le rabâcher : “les Allemands bossent plus et mieux que nous, si on était un peu moins fainéants, la vie serait plus belle, etc.”. Et pourtant : selon l’OCDE, le nombre d’heures annuelles travaillées est plus faible en Allemagne qu’en France. Autrement dit : sur un an, on bosse plus de ce côté du Rhin. Mais les Allemands ne sont pas les seuls. Idem pour la Belgique, la Norvège et les Pays-Bas… Lorsque l’on compare la situation dans les différents pays du monde, on se rend compte d’une chose : le modèle est européen, et non français.

Constat 2 : bosser plus ne sert à rien, il faut bosser mieux.

La Grèce est le pays de l’OCDE où l’on travaille le plus. On voit où en est le pays aujourd’hui. Bosser énormément n’est donc pas la solution aux problèmes économiques. Dur pour le MEDEF ! Pressuriser l’employé ne sert à rien. On s’en doutait !
La vraie solution, c’est de bosser “mieux”. Encore quelque chose qu’on entend souvent : la productivité en France, “pfff, quelle blague !”. Surprise ! En terme de productivité, nous nous plaçons en 5è position de l’OCDE, devançant notamment le Royaume-Uni et l’Allemagne. Voilà une des raisons pour lesquelles les 35h ne sont pas un “boulet” pour la France.

Constat 3 : le faux débat de la retraite à 60 ans.

“On vit plus vieux, alors il faut qu’on bosse plus longtemps”. Voilà un constat ultra-simpliste qu’on entend environ cinq fois par jour en ce moment… En fait, le problème n’est pas là. Repartons du début : il va manquer des sous pour payer les retraites d’ici quelques temps.
Une fois ceci posé, la question est : où peut-on trouver des sous pour faire fonctionner le système ? Mathématiquement, on a trois solutions. Soit on diminue la somme d’argent allouée aux retraites. Soit on augmente la contribution des employés. Soit on augmente le nombre de personnes qui payent.

La première solution, c’est celle préconisée par la droite. Payons moins les Français, et pour cela, diminuons leur temps de retraite ! Et s’ils meurent entretemps, c’est tout bénèf ! Une bonne canicule, et on n’en parle plus !

La deuxième solution est déjà plus applicable. Pourquoi ne pas faire payer un peu plus les sur-riches ? Plutôt que leur faire des cadeaux comme le fait gouvernement actuellement… C’est sympa pour eux, certes, mais préjudiciable pour le bien commun ! Donc voilà une première partie de réponse au problème des retraites.

La troisième solution met le doigt sur LE vrai problème rencontré par la France. Si le taux d’emploi des 25-54 ans est plutôt bon par rapport à la moyenne européenne, nous sommes très mal placés en ce qui concerne l’emploi des moins de 25 ans et des plus de 55 ans. Et si on s’attaquait à ce problème avant de parler de recul de l’âge légal de départ en retraite ?

Oui il y a des raisons de se battre pour nos retraites, non la fausse solution proposée par le gouvernement n’est pas acceptable !

Pour plus d’infos, lire l’article initial.

Puteaux : résultats des élections régionales

Résultats des élections régionales à Puteaux

322. Voici incontestablement le chiffre de la soirée à Puteaux. 322, c’est le nombre de voix qui séparent la liste UMP de la liste PS/EE/PG. Le résultat est historique : jamais la Droite n’avait été si faible dans l’ex-circonscription de N. Sarkozy. Avec 48,86%, la Gauche, unie, réalise un score plein de promesses.

La prise de conscience se fait chaque jour plus forte dans notre département. Autre résultat historique : les Hauts-de-Seine passent à Gauche pour la première fois ! Il est primordial que nous capitalisions sur ce résultat pour les élections cantonales de l’année prochaine. Les altoséquanais ont une occasion unique de faire basculer le conseil général à Gauche : saisissons là !

Régionales 2010 : La claque

Résultats du 1er tour des élections régionales 2010 - LeMonde.frLes résultats du premier tour des élections régionales sont tombés hier soir. Les journalistes politiquement corrects jugent qu’il y a une “défaite” de la droite ; il serait plus juste de parler de “débâcle”.

Pour être tout à fait franc, dès que les premières rumeurs ont commencé à circuler, je n’y croyais pas. Comment imaginer un instant que le PS puisse terminer, à lui seul, devant l’UMP ? J’espérais pour ma part un écart de 5 points en faveur de la Droite, ce qui représentait déjà une grosse performance.

Et puis les résultats sont tombés. 30% pour le PS, 26,7% pour l’UMP. La claque. Le parti présidentiel, qui regroupe l’ensemble de la droite parlementaire (hors gaulliste), arrive en deuxième position. Vous avez dit désaveu ?

Le reste des résultats : 13,3% pour Europe Ecologie, 12% pour le FN, 6% pour le Front de Gauche, 4% pour le MoDem, 2% pour le NPA, 1,3% pour LO.

La gauche réalise donc un excellent résultat. Mais, je vais être franc : ça n’a pas d’importance. Cette victoire éclatante au premier tour, c’est bon pour l’ego, c’est un bon présage pour le prochain tour, mais rien de plus. Ce qui compte, c’est que, dimanche prochain, la Gauche s’impose dans l’ensemble des régions. Et pour cela, il va falloir motiver les abstentionnistes, continuer d’expliquer nos projets régionaux aux Français, répondre aux attaques sous la ceinture menées par l’UMP.

Un seul mot d’ordre pour le 21 mars : votez !

Un dimanche de vote à Puteaux

La Mairie de Puteaux

La Mairie de Puteaux

Mandataire de la liste PS pour les élections européennes à Puteaux, j’étais donc délégué de cette liste dimanche dans trois bureaux de vote. Pour ceux qui connaissent un peu la ville, il s’agissait des bureaux 2 et 3 à la Mairie, et 25 au Palais des Arts.

On lit un peu partout que l’exercice de la démocratie à Puteaux est difficile. Intimidation, disparition des bulletins, influence des électeurs, méconnaissance des principes démocratiques, j’ai testé pour vous.

08h00. Je me rends tout d’abord au bureau n°3, qui est également le bureau dans lequel je vote. J’effectue mon devoir civique, puis me présente à la présidente du bureau. Les sourires s’éteignent lorsqu’ils apprennent que je suis délégué non-UMP. Toutefois, les échanges restent courtois. Tout est en ordre dans le bureau.

09h00. Je me rends au bureau n°2. Je salue le président du bureau de vote, l’ex 1er adjoint au Maire Gaston Garino. L’accueil est beaucoup plus froid que précédemment. La chef de centre me lance un regard méprisant, et me dit, glaciale : « je vous préviens, si vous n’êtes pas là pile à l’heure de la clôture, je ne vous note pas sur le PV ». Le ton est donné.

J’inspecte rapidement la table des bulletins, pour vérifier qu’il n’en manque pas. « Ne restez pas devant la table pour qu’on ne vous confonde pas avec les électeurs », me lance la chef de centre. Elle ne connaît donc pas le code électoral, qui indique qu’un délégué peut aller à sa guise dans les bureaux de vote, excepté derrière les tables. C’est précisément ce qui nous permet de vraiment contrôler la régularité des opérations.

Pourquoi une telle agressivité de sa part ? Ceci dit, venant d’une chef de centre qui ne connaît pas le code électoral, on comprend qu’elle puisse être déstabilisée à l’idée d’être surveillée.

10h00. Je retourne au bureau n°3. Une file d’électeurs se tient maintenant devant la table des bulletins. Lorsque je l’examine, surprise ! Les bulletins PS ont disparu. Lorsque je le fais remarquer aux membres du bureau, ils essaient d’esquiver : « On ne doit plus en avoir ». Le PS manquerait de bulletins 2h après le début du scrutin, alors qu’à peine 100 personnes sont venues voter ? « Ah tiens non il en reste ». Comme par hasard.

10h15. Je rends visite au bureau de vote n°25, pour lequel nous avons nommé une assesseur. J’y retrouve un délégué MoDem. L’accueil est bien meilleur qu’à la Mairie. Comme dans les deux autres bureaux, rien n’indique que certaines listes n’ont pas déposé de bulletins, ce qui n’est encore une fois pas conforme. Les membres du bureau y remédient sans causer de problème.

L’organisation du bureau de vote est étrange. L’assesseur en charge du cahier est malentendante, et notre assesseur est obligée de crier les numéros plusieurs fois pour qu’elle l’entende. Ayant droit au passage aux remarques désobligeantes de la première. De plus, évidemment, les deux clés de l’urne sont gardées par les deux conseillers municipaux UMP. Sait-on jamais.

11h00. Je retourne à la Mairie. Aucun incident particulier n’est à signaler.

15h00. Une électrice du bureau n°6 nous signale qu’il n’y a pas de bulletin PS disponibles dans son bureau. Je m’y rends donc en courant. Comme par hasard, un tas de bulletins PS deux fois plus haut que les autres est présent sur la table. Les membres du bureau tentent de me faire croire qu’il y en a toujours eu. On imagine pourtant mal que l’électrice ait pu les rater, étant donné qu’ils dépassent largement tous les autres tas de bulletins. Combien d’électeurs ont-ils ainsi empêché de voter PS ?

15h30. Me voici de retour dans le bureau n°2, sur lequel j’ai décidé de me concentrer, étant donné l’accueil que j’y ai reçu le matin même. J’y assiste à un défilé des conseillers municipaux de la majorité, qui viennent discuter derrière les tables, se donnent de franches accolades, alors qu’ils n’ont absolument pas le droit d’entrer dans le bureau. Difficile de ne pas voir la présence de ces élus UMP pour les électeurs qui se présentent. Mais ils agissent comme s’ils étaient en terrain conquis. Que des élus méprisent ainsi le code électoral, c’est tout simplement inacceptable !

Marianne a eu les oreilles qui ont sifflé à Puteaux dimanche !

Marianne a eu les oreilles qui ont sifflé à Puteaux dimanche !

17h00. Deux militants UMP entrent dans le bureau, et saluent M. Garino. Ils commencent à discuter à voix haute, sans aucun respect pour les électeurs présents. L’un lance, très fort pour que tout le monde l’entende, « mais vous savez, moi j’ai voté ce matin, et bien sûr j’ai voté pour Joëlle Ceccaldi-Raynaud ». Je leur demande alors aimablement de continuer leur discussion dehors. « T’es qui toi, je te connais pas ! Alors rien à foutre, je continue à discuter ici, et si ça te plaît pas tu pourras le mettre dans le procès verbal ! ». Ce que je demande évidemment à faire. « Le procès verbal, c’est à la clôture, pas avant ! », me répond-on. Erreur : les délégués peuvent signaler à tout moment tout incident. Sinon, quel est l’intérêt de surveiller plusieurs bureaux, sachant qu’on ne peut assister qu’à une clôture ? L’UMP local a décidément bien du mal avec la démocratie.

Les deux individus continuent à discuter avec le président du bureau de vote, qui ne fait rien pour les faire sortir, ce qui était son devoir. Ces complicités malsaines sont écœurantes.

Suite à leur sortie, les membres du bureau de vote viennent me voir tour à tour pour essayer de me convaincre de ne pas écrire dans le procès verbal.

« Vous savez, il ne parlait pas de ce matin, JCR n’est pas candidate, elle est même très éloignée du scrutin », me dit l’un.

« Ca sert à rien d’écrire dans le procès verbal. Le préfet ne le lira pas de toute façon. », me dit M. Garino, ex 1er adjoint à la mairie et président du bureau de vote. Quelle vision de la démocratie !

Je demande à nouveau à écrire dans le procès verbal, ce qui m’est refusé. « A la clôture ! ».

17h30. Le bureau reçoit un coup de téléphone, vraisemblablement de la Mairie. « Est-ce que Grébert est passé ? ». La Mairie est en train de faire le tour des bureaux, afin de savoir si l’un des conseillers municipaux de l’opposition est entré dans les bureaux de vote. Il n’en a en effet pas le droit. Je suis curieux de voir ce qu’ils vont en sortir, sachant que TOUS les conseillers municipaux de la majorité, et même les simples militants, sont passés dans les bureaux pour « se montrer ».


18h00. Je fais un dernier tour dans le bureau n°25. Une personne discute avec le président du bureau : « vous savez ici c’est un fief… Venez à l’extérieur, je vais vous raconter ! ». Le président, se sachant observé par notre assesseur, élude : « je n’ai pas le droit de sortir… ». Cela aurait été intéressant de savoir ce qu’il y avait de si important à raconter sur les électeurs UMP du bureau de vote… Encore un dossier que nous ne connaîtrons pas avant d’entrer à la Mairie.

Anecdote : alors qu’il s’agit d’un « fief » UMP, les membres du bureau se permettent des commentaires désobligeants après chaque passage d’un électeur. « Encore un cas social ! », disent-ils souvent. Affligeant.

19h00. Je reviens au Bureau n°2 pour assister à la fin du scrutin. A 19h45, la chef de centre fait entrer ses assesseurs, qu’elle « garde sous le coude », me dit-elle, pour être sure qu’ils soient d’accord avec elle.

20h00. Le dépouillement commence. Les assesseurs sont évidemment tous clairement UMP. « T’as qu’à mettre tout UMP », plaisante l’un avant de voir que je contrôlais le dépouillement. Les opérations sont relativement difficiles, mais se terminent au final en moins d’une heure.

Vient le moment de remplir le procès verbal. Les membres du bureau prennent leur temps au maximum, espérant que je change encore d’avis. Quand ils me laissent enfin y accéder, le personnel de la mairie est déjà en train de ranger les tables. Je prends néanmoins mon temps pour remplir mes observations.

Intrigués, le président et la chef de centre restent derrière moi pendant que j’écris, grommelant. Ils n’ont visiblement pas l’habitude d’être contredits. La chef de centre me presse « bon ça va peut-être aller là, il est tard ». Je lui rétorque que, s’ils avaient suivi les procédures normales, je l’aurais fait pendant la journée et on aurait gagné du temps. « Oui mais c’est moi qui décide, et si vous n’êtes pas content c’est la même chose ! », s’énerve M. Garino.

Lorsque je termine le remplissage du bureau de vote, il vient me voir, visiblement énervé, et me répète ce qu’il m’a dit l’après-midi : « Voilà vous êtes contents ? Vous avez perdu votre temps là ! Le préfet n’en a rien à faire de ce que vous mettez. Vous venez de perdre votre temps. Vous savez que ça n’a servi à rien ? ». Il semble hors de lui, et devient très agressif.

Le préfet ne lira peut-être pas mes commentaires. Mais le simple fait d’avoir bousculé les petites habitudes nauséeuses de ces personnes me fait penser que je n’ai pas perdu mon temps. La démocratie est une leçon que Puteaux doit encore travailler.

Edité le 12/06 : Afin que cet article ne soit pas mal interprété, je tiens à préciser que mes reproches et suspicions ne concernent pas le service élection de la Mairie. Ce service a en effet très bien fait son travail, et je l’en remercie, en facilitant mon action de mandataire (à travers la désignation des assesseurs/délégués), ou la distribution des bulletins aux bureaux. Mes reproches vont directement aux membres des bureaux désignés, qui sont eux responsables de recharger les bulletins sur les tables notamment.

Elections européennes : la proportionnelle, comment ça marche ?

Le scrutin proportionnel

Le scrutin proportionnel

Une fois n’est pas coutume, je vais parler de mathématiques. En effet, les scrutins à la proportionnelle ne sont pas les scrutins les plus simples à comprendre. Exemple : dans une région qui possède 10 députés, combien en gagne un parti qui fait 7% ? On est tenté de répondre “aucun”. Mais si tous les partis font moins de 10%, alors que se passe-t-il ? Explication de la “méthode de Hondt”.

La méthode utilisée pour le scrutin des européennes porte le nom d’un mathématicien belge, Victor D’Hondt. Il s’agit d’une méthode dite “de la plus forte moyenne”. Le principe est simple : on fait le rapport entre le nombre de voix et le nombre de siège, et on prend les meilleures moyennes.

Illustration :

Admettons que le parti A ait 50% des voix, le parti B 30%, le parti C 20%, et que l’élection mette en jeu 5 sièges.

Pour le parti A, les rapports sont les suivants : 1er siège, 50 / 1 = 50 ; 2è siège, 50/2 = 25 ; 3è siège, 50/3 = 16,66 ; 4è siège, 50/4 = 12,5 ; 5è siège, 50/5 = 10.

Pour le parti B, on obtient 30 – 15 – 10 – 7,5 – 6.

Pour le parti C, on obtient 20 – 10 – 6,66 – 5 – 4.

Une fois que l’on a les rapports, on prend les 5 plus gros chiffres : 50 (A1), 30 (B1), 25 (A2), 20 (C1), 16,66 (A3).

A reçoit donc 3 sièges, B et C en ont un chacun.


Ok pour l’exemple théorique. Maintenant, appliquons cette méthode au dernier sondage, histoire d’avoir une projection en nombre de sièges.

UMP PS MoDem Verts Front de Gauche FN NPA Libertas LO Alliance écologiste indépendante Autres
26,00 20,00 13,00 11,00 7,00 6,00 6,00 4,50 2,50 1,50 2,50
26,00 20,00 13,00 11,00 7,00 6,00 6,00 4,50 2,50 1,50 2,50
13,00 10,00 6,50 5,50 3,50 3,00 3,00 2,25 1,25 0,75 1,25
8,67 6,67 4,33 3,67 2,33 2,00 2,00 1,50 0,83 0,50 0,83
6,50 5,00 3,25 2,75 1,75 1,50 1,50 1,13 0,63 0,38 0,63

J’ai mis en gras les rapports les plus gros. On obtient donc la répartition suivante :

Dans les régions avec 13 sièges : 4 UMP, 3 PS, 2 MoDem, 1 Verts, 1 Front de Gauche, 1 FN, 1 NPA.

Dans les régions avec 10 sièges : 4 UMP, 3 PS, 1 MoDem, 1 Verts, 1 Front de Gauche.

Dans les régions avec 9 sièges : 3 UMP, 3 PS, 1 MoDem, 1 Verts, 1 Front de Gauche.

Dans les régions avec 5 sièges : 2 UMP, 1 PS, 1 MoDem, 1 Verts.

Dans la région avec 3 sièges : 2 UMP, 1 PS.

Toutes les voix des partis qui n’ont pas de siège sont perdus. C’est le gros inconvénient du découpage en région. Cela favorise les gros partis. Reste à se demander si on préfère favoriser l’UMP ou le PS.

C’est plus clair ?

Francis Poézévara 2015 - Tous droits réservés