Comme nous l’avions relevé lors du débat d’orientation budgétaire en mars, une nouvelle école va être créée en bas de Puteaux, rue Voltaire. Lors du Conseil municipal du 8 avril, j’ai proposé à Mme Ceccaldi-Raynaud d’ajouter un critère écologique au projet, afin d’en faire un bâtiment à énergie positive.

Malheureusement, cela ne sera pas le cas, puisque Mme la Maire a rejeté cette proposition (comme c’est le cas, d’ailleurs, de toute proposition émanant de l’opposition). De plus, M. Franchi, maire-adjoint à l’Education et fils de la maire, a une nouvelle fois fait preuve de son incompétence. Intervenant en séance, il ne connaissait pas la répartition des rôles dans la création d’écoles et de classes : si c’est bien la mairie qui décide de la création d’une école, les ouvertures de classes sont gérées par l’Académie. Une mairie ne peut donc pas décider d’ouvrir de nouvelles classes, en revanche elle peut décider de décharger des écoles existantes en répartissant mieux les classes. Ce que ne compte malheureusement pas faire la mairie de Puteaux, contrairement à ce qu’elle avait laissé sous-entendre en mars. Une occasion manquée !

Le dossier du Conseil :

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Retrouvez mon intervention en vidéo :

Verbatim :

 Comme je vous l’ai déjà indiqué lors du conseil municipal du mois dernier, nous sommes favorables à ce projet, que nous appelons de nos vœux depuis deux élections municipales. Les écoles de Puteaux qui existent aujourd’hui fonctionnent toutes à la limite de leur capacité, voire accueillent plus de classes que ce qui était prévu à l’origine. Cette surcharge d’effectifs pénalise au premier lieu les enfants, qui ne bénéficient pas d’un environnement serein et propice à un enseignement dans de bonnes conditions.

Il est indiqué dans le dossier de la délibération qu’une étude prospective sur les effectifs scolaires a été réalisée. Pouvez-vous svp nous transmettre cette étude ? Et, en attendant, pouvez-vous nous dire quelles écoles seront déchargées ?

Concernant le programme lui-même, je remarque que le coût est particulièrement élevé. Ce n’est pas choquant en soi, puisque la ville possède des ressources elles aussi particulièrement élevées, et que l’éducation est un domaine qui mérite des investissements conséquents. Pour ce prix, il est tout à fait possible d’ajouter un critère écologique fort au projet, à savoir la construction d’un bâtiment labellisé Bepos, qui correspond à un bâtiment à énergie positive. Nous vous avions demandé il y a quelques mois si cela allait être le cas pour l’école des Bergères. Vous aviez répondu ici-même “oui oui, l’école se fera dans une énergie positive”. Afin d’éviter un nouvel embarras, je rappelle que le concept d’énergie positive est le fait de produire plus d’énergie que le bâtiment n’en consomme. Cela passe à la fois par une maîtrise importante de la consommation énergétique, mais aussi par l’installation de dispositifs de production d’énergies renouvelables, comme des panneaux solaires par exemple. A titre informatif, plusieurs communes en France ont déjà procédé à la construction d’écoles à énergie positive : à Montreuil, par exemple, un groupe scolaire de 24 classes a été construit pour 13,5 millions d’euros. Ou encore à Montpellier, où une école de 11 classes a été construite pour 9,3 millions d’euros. Ces établissements sont proportionnellement moins chers que celui que vous prévoyez de construire ; il sera donc facile d’imposer ce label.

Au delà de son importance environnementale, j’attire votre attention sur le fait qu’il participe à la sensibilisation des enfants au développement durable.

Quoi qu’il en soit, nous voterons pour ce projet, a fortiori s’il permet d’avoir enfin un bâtiment à énergie positive à Puteaux, et nous présenterons deux candidats pour le jury de concours : moi-même en titulaire et Mme Sirsalane en suppléante. Je vous remercie.