Le budget est un sujet dans l’air du temps, que ça soit au niveau local ou national. A Puteaux, l’UMP semble avoir quelques difficultés à maîtriser cette notion, qu’il s’agisse du budget de la ville ou de l’Etat.

Le Conseil Municipal du 08 avril avait à l’ordre du jour l’examen du budget de la Ville. Une nouvelle fois, il est complètement délirant… Vous me direz, on a l’habitude ; certes, mais le jour où l’opposition arrêtera de dénoncer ce genre de dérives sera un bien triste jour pour la démocratie !

Dans le genre de détails saugrenus que l’on retrouve dans le budget, citons, dans le désordre :

– Des écarts monumentaux entre les sommes budgétées  (notamment en ce qui concerne les investissements) et les sommes dépensées : la Mairie ne respecte ni ses promesses, ni ses projets.

– Un budget encore une fois largement excédentaire : les impôts payés par les Putéoliens ne leur sont pas reversés sous forme de services publics, mais finissent bien au chaud sur des comptes en banque.

– Les propositions de l’opposition pour alléger les charges des personnes les plus vulnérables sont systématiquement rejetées.

– Notons enfin une belle absurdité : concernant la taxe d’enlèvement des ordures ménagères, les Putéoliens payent 1,4 millions d’euros de plus que ce qu’elle ne coûte ! Non, hélas, ce n’est pas une blague.

La liste pourrait encore continuer, mais pour plus de détails je vous invite à vous rendre sur les deux blogs de nos élus au Conseil Municipal, Stéphane Vazia et Nadine Jeanne. Vous y trouverez notamment un compte-rendu du conseil municipal de Puteaux, ainsi que la tribune des élus dans le prochain Puteaux Infos concernant le budget.

Pour conclure sur le budget de l’Etat, je reviendrai simplement sur un article publié par Frédéric Chevalier, conseiller municipal UMP, qui s’intitule “déficit en baisse”. Le titre est fourbe. A le lire, un “non technicien” croirait que F. Chevalier nous annonce que le gouvernement a enfin décidé d’arrêter de creuser la dette de l’Etat, qui est devenue monumentale suite aux diverses manoeuvres injustes de ces dernières années (bouclier fiscal, etc). Et bien non, évidemment ! Ce dont F. Chevalier se réjouit, c’est, tenez-vous bien, que la France ne perde “que” 39,4 milliards d’euros en 2010. Génial ! Toujours est-il que ces 39,4 milliards viennent s’ajouter à la dette déjà accumulée, qui n’est toujours pas prêt d’être remboursée.

Il faudra donc attendre le retour de la Gauche au pouvoir en 2012 pour espérer sortir de ce cercle vicieux…